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Recherches et façon de travailler...


 

 

Quand je reçois une personne dans mon cabinet, il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte afin de pouvoir l’accompagner au mieux et créer des suivis personnalisés : bien sûr, il y a l’écoute active, comprendre les blocages et les émotions de l’interlocuteur, mais il y a aussi comprendre le fonctionnement de la personne, appréhender ce que l’individu nous amène comme problématique, aller chercher la source.

 

Je préfère vraiment travailler en profondeur en allant de la source au moment présent, qu’est-ce qui fait que la problématique soit bloquante maintenant ? qu’elle soit devenue si imposante, si gênante ?

Puis comment accompagner la personne vers la solution qui lui soit la plus appropriée ?

Trouver ensemble Sa Solution, en fait !

 

Au début de mon activité, j’allais chercher les informations à l’aide des ouvrages de ma bibliothèque ou grâce à internet. Ce n’était pas si mal, cependant cela pouvait manquer d’horizons, de perspectives et je sentais un manque d’approfondissement…

 

Depuis que j’étudie en FPP (Formation à Partir de la Pratique) à l’Institut de psychologie de l’Université Lyon 2 Lumière, j’ai appris à décloisonner pour ensuite structurer ma pensée, analyser les différents cas de figure, affiner mes recherches et trouver ainsi une logique.

Je pars d’une question, d’une hypothèse, d’une problématique pour chercher sur des sites médicaux, des plateformes spécialisées, des magazines scientifiques en ligne les réponses qui pourront soient valider soient réfuter, remettre en question les idées proposées au départ.

 

Et je progresse pas à pas jusqu’à ce que je comprennes mieux les phénomènes en jeu, les fonctionnements de chaque élément de mon dossier patient.

 

Tout ce travail me permet d’apprendre, d’utiliser les savoirs, les connaissances acquises, les techniques apprises afin de créer, de modifier (parfois) des protocoles hypnotiques ou des accompagnements de coaching.

 

En ce moment, dans le cadre de mon cursus universitaire, je travaille sur une ancienne prise en charge effectuée au sein d’un EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Il s’agit de mon premier patient qui était devenu aphone à la suite de différents AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux) laissant des séquelles au niveau des zones du langage.

Au départ, ce qui m’intriguait était comment rentrer en contact et créer des liens thérapeutiques avec une personne ne possédant plus la communication verbale.

J’ai pu mettre en valeur d’autres modes de communication et approfondir leur rôle respectif. La communication est un ensemble de signes, une association de trois aspects distincts et pourtant qui sont très imbriqués : ainsi il existe le verbal, le para-verbal et le non-verbal. Ils ont chacun leur codes, leur fonction, leur rôle.

Puis, je fouillais du côté de la clinique, dans le sens : être au côté du patient, ce qui est entré en jeu lors de notre première entrevue, qu’est-ce qui s’est joué pour nous, le patient et le thérapeute, pendant la prise en charge ? qu’est-ce qui a pu entrer en résonance et permettre une évolution, une progression ?

Ceci m’a aussi permis de creuser un peu plus au niveau de la psychopathologie et ainsi mieux comprendre les symptômes de son syndrome, d’où ceux-ci pouvaient provenir, le rôle de chaque élément et leur intrication, ce qui se passait dans le cerveau, dans le corps grâce à des articles de recherches.

La première question étant : qu’est-ce que le syndrome de Wernicke-Korsakoff ?

Puis d’autres interrogations venaient, apparaissaient…

A quoi sert la vitamine B1 appelée Thiamine ? En quoi la carence de cette vitamine génère-t-elle une maladie nommée Béribéri avant que cela empire et devienne le syndrome de Wernicke-Korsakoff ? Quel est le rôle de l’alcool dans tout cela ?

Car le syndrome de Wernicke-Korsakoff a été étudié et découvert par un neuropsychiatre en observant ses patients alcoolodépendants.

 

Toutes les recherches effectuées pour mes dossiers m’ont amené à m’intéresser aux neurosciences, à la neurobiologie.

 

Ainsi, chaque individu qui entre dans mon espace de soin et m’apporte une problématique peut repartir avec une explication de ses blocages, dans la mesure du possible et avec sa solution, ses exercices, ses outils.



 

 


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